Avant de partir quelques jours en vacances dans le Sud, j’ai choisi de vous ramener au Festival des Jardins de Chaumont-sur-Loire; je ne vous ai pas tout montré de ces « Jardins de sensations » où j’ai erré avec délices l’été dernier. Rappelez vous… Je vous avais parlé du lieu là, montré des photos en noir et blanc et puis du bleu également. (D’autres photos ont été publiés en solo; si vous voulez tout voir et/ ou revoir, je vous invite à vous reporter à ma rubrique « Festival des jardins » dans l’onglet « Promenades ».)
Abandonnez vos chaussures et reprenons le fil de l’histoire…

Dès le premier jardin, l’idée du son, comme une « sensation supplémentaire » en quelque sorte est apparue. Les graminées chantaient par le biais de récepteurs disséminés et cachés aux milieux des plantes.

Ensuite, la part belle était donnée aux autres sensations: visuelles, olfactives… Jusqu’à ce 10ème jardin où, caché, comme un secret, au fond, une surprise m’attendait.

En tant que musicienne, j’avoue avoir été plus convaincue par l’objet, superbe, que par les sons produits.
Mais peu importe, c’était très poétique, très beau.
Très intéressant était la sensation du son, plus loin, dans un autre jardin. En effet, il était seulement évoqué. Une part magique de la poésie n’est elle pas là, dans la puissance d’une évocation qui va jusqu’à la nous faire ressentir?

Encore plus loin, un autre travail sonore m’attendait. Au travers de saules rouges, j’ai croisé des miroirs, écouté des appels d’oiseaux ainsi que des « Je t’aime » en continu, par des voix différentes, en des langues diverses (35 au total).

C’est au coeur du 23ème Jardin qu’une très belle installation m’a donné rendez-vous.

Un arbre étrange. En passant au travers de ses longs doigts, une expérience riche en sensations nous attendait. De grands réflecteurs acoustiques s’y cachaient et l’on pouvait ainsi écrire et susciter un poétique univers sonore.J’ai beaucoup aimé.
Je vous souhaite une belle semaine. A bientôt.
Les photos du piano sont superbes…
Merci. Pour la plupart faites avec mon objectif russe, ça rajoute un quelque chose… 🙂
Oui, je trouve ça très original
Ce piano rose est une des rares oeuvres que j’ai aimées de cette édition du Festival des Jardins.
Belle photo qui me donne envie d’aller chercher sur mon disque dur si je n’aurais pas quelque chose à montrer de ce lieu que j’affectionne
Ah oui? Tu as été déçu par cette édition? Moi j’ai le souvenir d’une journée tellement belle, c’était sur le chemin de mes vacances en Bretagne… même ce que j’ai moins aimé, je me suis tellement régalée à le photographier que j’en ai un super souvenir! J’ai hâte d’y retourner cette année.
C’est marrant, j’y suis aussi passé sur le chemin de mes vacances en Bretagne. C’était la troisième fois que j’y allais, cela peut expliquer et il faisait très chaud (le vallon des brumes était le bienvenu 😉 ). J’ai préféré les oeuvres à demeure dans le parc du château.
Magnifique endroit, et ce piano… il est vraiment incroyable. Merci pour cette belle évocation de ce lieu riche en images poétiques réalisées à partir de choses toutes simples. C’est ça l’art, non ?
Wouahou ! Il n’y a pas à dire, il faudra que j’y aille, il faudra que j’y aille !!!!! Tu m’en as donné le « LA » à l’oreille 😉
héhéhé… Je suis ravie de t’avoir donné envie d’y aller. 😀
Quelle belle balade! Et ce piano rose écaillé est superbe dans son écrin de verdure. Tu as très bien su le capturer.
merci Christine. Mon objectif russe (Jupiter 85mm) lui sied fort bien et contribue fortement à lui donner encore plus de charme.
Complètement magique !
😀 Ravie, il m’a moi-même enchanté ce festival.
that old piano is fantastic, quite a find!!
Thank you.
Merci pour la visite! ça donne furieusement envie d’y faire un tour, la prochaine fois!
Merci Alice. 😀 Je trouve que c’est un festival magique, et je suis tellement contente d’avoir su faire partager un peu de la beauté et de la poésie que j’ai rencontré là-bas.
Tiens tiens, un piano :). Du coup tu te doutes bien que moi aussi, ça me parle. Quelque part, ça me peine toujours de voir un instrument de musique hors d’usage (Pas seulement un piano). Là, il a un aspect post-apocalyptique assez triste. Rien que de le voir, je peux l’entendre faire « plonk », dans ma tête…
😀 Pas l’endroit pour jouer une sonate, c’est sûr!!! Bon, en même temps, comme il a été en place dehors pendant bien 6 mois, mieux valait qu’il n’ai pas trop d’allure… 😉